...& qu'il est donc l'heure de ressortir les bons vieux fantastiques du placard !
Comment ça, vous ne regardiez pas de films de fantasy à Noël étant gamin ? Je ne vous crois pas !
Ce billet parlera sous peu de...
...cailloux volants, princesse guerrière & hommes-légumes : de l'héroïc-fantasy italienne comme on n'en fait plus de nos jours !
& les fans auront tout de suite reconnu La Caverne de la Rose d'Or ! Série télévisée de Lamberto Bava, diffusée au début des années 90 sur M6, surtout au moment de Noël; & qui a durablement marquée les esprits de ceux qui ont eu l'immense chance d'avoir pu regarder les tribulations de la belle Fantagaro (Fantaghirò en version originale), princesse guerrière. Ah, les programmes télé de Noël, c'était quand même quelque chose à cette époque ! Il n'y a que relativement peu de personnes qui connaissent ce chef d'oeuvre, bien qu'une petite communauté existe sur internet; communauté qui a exhulté de joie lorsqu'est sorti en 2008 le coffret dvd, soit 15h00 de pur bonheur ! Car cette série est en effet composée de 5 opus, si je puis dire, d'environs 3h00 chacun. Sans compter le dvd bonus. Je conçois que c'est un peu...long (plus fort que la saga Star Wars ou que le Seigneur des Anneaux !), surtout pour les profanes de cette série, qui pourraient être déstabilisés par l'univers de la Caverne. Donc petit aperçu de cette merveilleuse épopée, qui fera sourire les connaisseurs & qui, je l'espère, donnera envie aux autres d'apprendre à la connaître.
La Caverne de la Rose d'Or, c'est d'abord une belle princesse : Fantagaro, pour nous autres les Français. Une princesse interprétée de manière fort brillante par Alessandra Martines. Comme le laisse présager le titre du premier opus, Fantagaro est une princesse rebelle. Elle se bat, monte à cheval comme un mec & s'habille d'ailleurs comme si elle en était un. On se s'étonne pas de l'univers magique & complétement décalée de la série quand on constate avec quelle facilité poussent & changent de couleur les cheveux de Fantagaro, selon qu'elle soit le Duc de jenesaisplustropsontitre ou la Princesse.
CQFD.
Mais c'est aussi une sorcière noire bien méchante & complétement déjantée (Brigitte Nielsen) quoi que pas toujours crédible; une sorcière blanche, qui est en quelque sorte la marraine de Fantagaro & qui possède cet étrange pouvoir de se transformer en oie blanche trouillarde, mais qui se travestie à l'occasion en chevalier blanc (rôle pour lequel j'ai surtout retenu le visage de Àngelina Molina); Crin d'Or, le cheval de notre héroïne...qui parle (comme 90% des animaux & végétaux de Fantagaworld) & d'autres personnages plus ou moins édulcorés & atypiques, sur lesquels je ne m'arrêterais point.
Le Yang & le Yin, allégorie.
Car il y a plus important que les frangines ou ce bon vieux poupa de Fantagaro, à savoir...les Princes. (Qui dit Princesse dit Prince(s), ça tombe sous le sens !) & là, ça ne rigole plus. A l'instar de l'antagonisme planant sur les sphères twilightiennes, à l'image de la rivalité des deux royaumes ennemis au début de la série : c'est la guerre. D'un côté, la team Romualdo (Kim Rossi Stuart). De l'autre, la team Tarabas (Nicholas Rogers). Romualdo, c'est l'un des Princes du royaume ennemi de celui de Fantagaro (forcément, sinon c'est trop facile.), qui va se battre contre celle-ci, imaginant en fait affronter le champion d'en face, dans un duel décidant de l'issu à donner au conflit les opposants. Evidemment, nos deux oiseaux vont se rendre compte qu'ils s'aiment bien, & ils se mariérent & vécur...ah non, petit bémol. Car voilà un ténébreux "méchant" ramenant sa fraise : Tarabas. Je ne dirai rien à propos de ce triste sir car depuis que je suis toute gamine, j'appartiens à la team Romualdo. Bref, notre Princesse kiffera quand même bien le mytérieux (& possédé) Tarabas. Pour ne rien arranger aux amourettes de notre héroïne, le dernier opus se déroule dans un monde parallèle; où privée de Romualdo & Tarabas, elle se trouvera un bonhomme de substitution en la personne de Aries (dont je n'avais aucun foutu souvenir...).
Si tu aimes les méchants maquillés aux pose lascives, tapes 1. Si tu préféres les gentils aux grands yeux bleus tous mouillés, tapes 2. Si tu aimes le Capitaine Jack Sparrow, tapes 3.
Bizarrement, le dernier volet de la saga est mon préféré. En tous cas, c'est celui dont je me souvenais le plus & qui m'avait littéralement traumatisée, à grande force de vilain au coeur de bois & d'hommes légumes, à bord d'un navire volant. & oui, il faut vraiment, mais alors VRAIMENT aimer le fantastique pour regarder Fantaghirò. & il faut également être super fan du cinéma à l'ancienne, à renfort de beaaaaucoup de maquillage, de marionnettes, de costumes un peu wtf? & de masques en latex. D'ailleurs, pour la petite anecdote, Kim Rossi Stuart refusa de tourner dans les derniers volets (sans doute lassé de porter des collants super moulants, bref...). Qu'importe, la production se passa de lui; soit en affublant grossiérement un autre acteur d'un masque dégueulasse (Romualdo étant alors victime d'une malédiction ou une ânerie de ce même acabit), soit (& tout aussi grossiérement) en utilisant des morceaux des épisodes précédents.
Après, cela dépend de chacun; mais je trouve que les marionnettes, bien que désormais désuétes dans ce monde doté de technologie de pointe en matière d'effets spéciaux, donnent un certain charme à l'ensemble. Même si la saga souffre un peu photographiquement parlant, ayant mal vieilli de ce côté là. Notamment à cause de lumières totalement surréalistes, sortant de nulle part ou d'abus de filtres un peu lourdingue. Par contre...au niveau du scénario. Il faut que j'en parle parce que de vous à moi, pas de secret hein. Autant quand j'avais 4-5 ans (au moment des faits comme on dit dans le jargon dont j'use souvent), le scénario tenait vraiment la route à mes yeux. Mais maintenant que j'ai 4 fois cet âge...bin...il y a quand même des lacunes. Les dialogues sont parfois lourds, voire peuvent sembler totalement niais. Dans la même lignée, la gimmick des personnages est au bout d'un moment...grossière. Ce qui peut assez vite énerver.
En conclusion : La Caverne de la Rose d'Or est vraiment un classique du genre, qu'il ne faut pas s'interdire de voir & revoir mais avec des yeux d'enfants.
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...nounours magique, sorcière pas cool & d'un dragon en carton-pâte : ou quand l'Italie récidive.
Maître Bava a encore frappé ! Désidéria et le Prince Rebelle s'inscrit dans la lignée d'un Fantaghirò car on y retrouve la même ambiance féerique, sans cependant n'être qu'un malheureux ersatz de cette première saga. On peut reprocher des similitudes entre les personnages (il est nécessaire d'être indulgent, car dans les 8 productions fantastiques de Lamberto, le personnage central est à chaque fois une femme. Hasard ? Je ne crois pas.) Je serai aussi concise sur Désidéria que je ne le fus pas du tout quant à Fantaghirò. En premier lieu parce que je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ce film gamine; en second lieu parce que je l'ai vu pour la dernière fois en 2008, & qu'ayant une mémoire assez facétieuse, il se trouve que je ne me rappelle de pas grand chose à propos de ce conte.
Grosso Modo, la trame est construite un peu à l'identique de celle d'un Fantaghirò : une princesse (Désidéria), une sorcière (la frangine de Désidéria, Selvaggia) & un prince (Victor...quel nom pour un Prince, haha !).
Désidéria a des amis magiques, dont un super nounours...& le vice est ici davantage poussé car même les poignées de porte parlent (ce qui m'a valu une bonne tranche de rire !) & puis comme le laisse présumer le titre original (Desideria e l'anello del drago), il est question d'un fameux anneau magique, dont l'influence est plutôt néfaste.
On y retrouve tous les ingrédients d'un bon Bava (même si l'épée en plexiglass & le dragon en carton ont failli me faire mourir d'hilarité à la fin du film...), dont...la musique ! Il serait en effet injuste de ne pas parler de Amedeo Minghi, compositeur notamment de l'ost de...Fantaghirò !
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...de bébés échangés à la naissance & d'un jeu d'échec humain : encore signé des nos amis de la grande botte.
La Princesse & le pauvre est un film dans la même veine que Fantaghirò & Desideria. & pour cause, il est en effet signé Lamberto Bava, & on y retrouve d'ailleurs Anna Falchi (aka Desideria) & Nicholas Rogers (aka Tarabas)
Je ne l'ai pas encore dit, mais ce que je trouve épatant avec les productions Bava, c'est qu'elles ont vraiment un aspect mondial. On y trouve des acteurs de toutes nationalités, & les lieux de tournages se trouvent souvent dans des pays totalement différents. Bon, ça c'est dit. Ce que je retiens surtout de cette Principessa e il Povero, c'est Simone Ascani, qui interprête le jeune Gamesh. Sa bouille adorable m'a marqué, bien plus que le reste de l'histoire d'ailleurs. Mais je suis injuste parce que ce film n'est pas plus mauvais que les autres, il est même fort sympathique : il y a de la magie, des beaux costumes, des masques immondes & du maquillage à outrance, que demander de plus ?
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...d'un labyrinthe diabolique, d'un mage en pantalon moulant & de drôles de bestioles : David Bowie en mode "roi des gnomes".
Sur le chemin vers Noël, je vous invite à faire un détour par Labyrinth, qui vaut vraiment le coup d'oeil & qui a le don de mettre de bonne humeur. Labyrinth, c'est en quelque sorte ce genre de film dont on ignore à quelle catégorie de film il peut bien appartenir; oscillant entre fantastique pur & comédie musicale, en passant par la case humour. Beaucoup d'enthousiasme donc pour ce film de 1986, qui laisse la part belle aux marionnettes puisqu'étant dirigé par Jim Henson, le papa des Muppets !
A cela s'ajoute l'excellence du casting, les deux rôles principaux incombant à David Bowie & Jennifer Connelly !
L'histoire est relativement simple : Sarah (J.Connelly), chargée de surveiller son demi-frère Toby & accessoirement irritée par les pleurs de celui-ci, souhaite que le Roi des Gobelins viennent le prendre. Le souci, c'est que Jareth (D.Bowie) récupère vraiment le bébé, pour l'emmener avec lui dans son royaume ! Commence donc une course contre la montre pour Sarah, qui n'a que 13h pour sauver Toby. Au cours de celle-ci, notre héroïne rencontrera des tas de bestioles & individus bizarroïdes, qui feront (ou font) le bonheur des gens qui, comme moi, aiment bien les personnages complétement siphonnés ! Puis de simplicité apparente, la trame se tisse sur des choses de plus en plus complexes; comme la relation intriguante entre Sarah & Jareth, ou encore le rôle joué par quelques lignes d'un livre. Le plus prodigieux avec ce film, ce sont ces passages chantés qui s'intégrent merveilleusement bien à l'action ! Mention spécial à la magic dance de Jareth, & à cet inimitable passage totalement loufoque. A vrai dire, j'aime tout dans ce film : les acteurs, les doubleurs (pour la vo, parce quela vf est un massacre !), le maquillage, les coiffures, les marionnettes, les costumes, les décors, les dialogues...Je vois peut-être des références où il ne faut pas en voir, mais la scène du pont m'a curieusement fait penser à la scéne du chevalier noir, dans Sacré Graal !, des Pythons. Ce qui n'est quand même pas rien, étant donné l'étendu de l'amour que je porte à l'oeuvre des Monty Python.
Esthétiquement parfait sur la forme, très intelligent sur le fond; Labyrinth est donc une petite perle dont il serait dommage de se passer. D'autant plus qu'il n'est ni violent, ni sanglant; contrairement à son confrère de Pan...
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...d'une armoire, d'un royaume enneigé & d'un dieu Lion : Du plus récent & conventionnel.
Le Monde de Narnia, Chapitre 1 : Le Lion, la Sorcière & l'Armoire Magique.
Le deuxième est pas mal non plus, mais je trouve que le premier est plus adapté aux fêtes de fin d'année. & puis également parce que ce chapitre là est sans doute l'un de mes préférés du bouquin (le troisième je crois...après Le Cheval & son Ecuyer, et Le Neveu & le Magicien.) Quant au Passeur d'Aurore, la bande annonce m'avait totalement rebuté, alors je ne l'ai toujours pas vu. En plus, c'est le chapitre que j'ai eu le plus de mal à lire...& que j'ai détesté.
Narnia, c'est un conte adorable, plein de créatures mythologiques, de personnages pas forcément super cools & de batailles plutôt bien chiadées. Donc bon, Narnia, on aime.
Je ne développerai pas davantage car il m'a suffit de voir un Ecossais simplement vêtu d'une écharpe se promener dans la neige pour être conquise...
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...d'un écervelé, d'un sans-coeur, d'un peureux & d'une jeune fille : Le classique renouvelé, preuve que la télé a tout d'une grande.
Ce que je reproche généralement à la télévision, c'est de manquer cruellement d'originalité. Dieu merci, le petit écran ne se limite pas qu'aux productions françaises & nos amis anglophones (américains en l'espèce...) font preuve de beaucoup plus d'audace que nos chaînes nationales. Je vous parle en effet du Tin Man de SciFi, dirigé par un Nick Willing très inspiré, qui s'amuse à nous réinventer des classiques tels que Le Magicien d'Oz (en l'occurence) ou encore Alice aux Pays des Merveilles (que j'ai commencé à regarder & auquel j'ai beaucoup de mal à adhérer...)
Ce qui est d'autant plus remarquable pour une mini-série télévisée, c'est l'incroyable casting, ainsi que les moyens post-production employés. On pourrait penser que ce genre d'adaptation ne peut que trop souffrir la comparaisons avec des oeuvres précédentes (comme la comédie musicale de 1939, qui est LA référence pour ce qui est d'adapter le roman de Franck Baum), cependant Tin Man a le mérite de renouveller l'histoire, tout en se voulant une continuité de l'intrigue originelle.
Bien que le titre original soit fonciérement trompeur, l'action ne se focalise pas uniquement pas sur cette boite de conserve d'homme de fer. Le titre français n'est cependant pas moins obscur : Deux Princesses pour un Royaume.
Le plus formidable, c'est que les scénaristes aient réussi à garder tous les ingrédients d'origine tout en transposant l'action au XXI°siècle, & en apportant ainsi un regard neuf sur ce merveilleux pays de par-delà l'arc-en-ciel (bien qu'il ne soit plus du tout question d'arc-en-ciel dans Tin Man...)
Pour rappel, les personnages principaux (sans trop de logique mais dans l'ordre des images ci-dessous) sont : le lion (sans courage), l'épouvantail (sans cervelle), l'homme de fer (sans coeur) ainsi que notre Dorothée (momentanément sans maison), accompagnée de Toto, son fidèle toutou. Notre brave Dorothée se retrouve un jour happée par une tornade, qui la dépose au Pays d'Oz. S'ensuit ensuite une prise de bec avec une méchante Sorcière, des rencontres avec des individus plus ou moins étranges qui deviennent ses compagnons de route...car nos amis ont tous besoin de quelque chose; & ce quelque chose serait détenu par le fameux Magicien d'Oz, qu'ils trouveront au bout de la route de briques jaunes, dans un palais d'émeraude.
Bert Lahr, Ray Bolger, Jack Haley & Judy Garland. (1939)
Raoul Trujillo, Alan Cumming, Neal McDonough & Zooey Deschanel. (2007)
Bien que je sois super fan des costumes à l'ancienne, j'adore le look des personnages de cette version contemporaine ! Sauf pour le "Tin Man", mais le pauvre, je ne lui trouve que des défauts alors...bref. Eclipsées les anciennes dénominations de nos loulous ! Faites place à "Raw", "Glitch" ("Bug" en vf, mais je trouve ça diablement laid...), "Cain" & à "DG" ! Raw est, non pas un lion, mais un "coeur voyant"; une sorte de médium mais qui a pour lacune d'être légérement pleutre. Glitch quant à lui a certes une silhouette d'épouvantail mais est bel & bien un homme...qui a été lobotomisé (d'où la fermeture éclair sur le crâne, logique...)! Cain est également en chair & en os, mais est un "Tin Man", c'est-à-dire un policier de L'OZ (Outre-Zone). Pour ce qui est de notre héroïne...beaucoup de similitudes avec la Dorothy originelle : une enfant adoptive (mais ça, on ne l'apprend qu'en cours de route), qui vit au Kansas, qui va être absorbée par une tornade, qui se trouvera en mal de maison, qui aura une méchante sorcière à ses trousses, qui baguenauderas sur une vieille route de briques jaunes accompagnée des joyeux larrons sus-cités, qui devra trouver le Magicien d'Oz pour sauver sa peau...bref, pas mal de lignes rouges qui font le lien avec l'oeuvre de départ. Là où ça devient intéressant, c'est quand on apprend que DG (qui sont les initiales de "Dorothy Gales") n'est autre que la descendante de cette dernière, & qu'elle est une princesse de l'Ozette ! Point de Bonne Fée du Sud dans cette version, mais une gentille Reine qui veille sur sa fille...Reine dont on apprendra d'ailleurs qu'elle connait notre brave Glitch...
Réaction de Lady Sweeney à ce moment précis : "Ah. Mais alors Glitch...c'est LE PERE DE DG !?" #StarWarsStyle
Je vais m'arrêter là pour ne pas spoiler davantage ceux qui n'auraient toujours pas vu ce petit bijou, mais aussi parce que cette série mériterait que je lui consacre un article entier. Vous l'aurez compris : j'aime tout dans cette série (ou comme dirait l'autre "Tout est bon dans le Tin Man" !) : les costumes, les décors, l'intelligence du scénario, l'humour, les acteurs ! Enfin, surtout Alan Cumming, qui est, je le confesse, l'un de mes chouchous. Scarecrow était déjà mon personnage préféré (grâce à la magnifique interprétation de Ray Bolger), mais c'est vraiment truculent quand c'est Mr Cumming qui le joue...avec des citations cultes & situations cocasses (ce moment où Glitch découvre son cerveau flottant dans une sorte d'aquarium & couve celui-ci d'un oeil tendre : "Je me reconnaitrais entre mille." Mondieumondieumondieu, j'ai failli me faire pipi dessus de rire !)
& puis bien sûr les références ! La robe de serveuse de DG, semblable à celle de Dorothée; la rencontre (en sépia, s'il-vous-plaît !) avec Dorothée & l'attention portée sur les fameuses chaussures d'argent (ou du moins à paillettes...), l'émeraude, la montgolfière, la première apparition du Magicien d'Oz, les macaques volants de la méchante Sorcière de l'Ouest, etcetc....
A voir donc, sans modération...